ée nationale à Paris, le 31 octobre 2012 (Photo : Francois Guillot) |
[09/11/2012 08:20:33] PARIS (AFP) Le déficit de l’Etat français a reculé de 7,7 milliards d’euros au 30 septembre par rapport à un an plus tôt, s’établissant à 85 milliards d’euros, “en cohérence avec la réduction attendue”, a annoncé vendredi le ministère du Budget dans un communiqué.
En 2011, à la même date, il s’établissait à 92,7 milliards d’euros.
Le déficit budgétaire reste légèrement au-dessus du niveau qu’il est censé atteindre à la fin de l’année, fixé à 83,6 milliards par le projet de budget 2013 actuellement en discussion au Parlement.
Le gouvernement s’est engagé à ramener le déficit public (Etat, Sécurité sociale et collectivités locales) à 4,5% du Produit intérieur brut (PIB) cette année, puis à 3% en 2013.
Dans le détail, les dépenses du budget général et les prélèvements sur recettes atteignent 273,3 milliards d’euros, contre 270 milliards au 30 septembre 2011, une évolution “conforme à la prévision”.
La charge de la dette est en baisse par rapport à la même date en 2011, grâce à “l’impact positif du niveau historiquement bas des taux d’intérêt”, a précisé le ministère.
Parallèlement, les recettes du budget général, nettes des remboursements et dégrèvements, s’établissent à 211,6 milliards d’euros, contre 207,3 milliards au 30 septembre 2011.
“Les encaissements de recettes fiscales à fin septembre sont en progression de 6 milliards d’euros par rapport à 2011”, affirme Bercy. Dans ce cas également, le ministère juge le résultat “en ligne avec la prévision”.
Le produit des recettes non fiscales s’élève à 9,5 milliards d’euros contre 11,1 milliards un an plus tôt, l’écart résultant selon Bercy “du moindre niveau des bénéfices des entreprises financières (Caisse des dépôts et consignations, Banque de France)”.
Enfin, le solde des comptes spéciaux est déficitaire de 23,3 milliards à fin septembre, contre 30 milliards un an plus tôt.
“L’évolution, à fin septembre, du solde des comptes spéciaux reste encore peu significative compte tenu de mouvements conséquents attendus d’ici la fin de l’année sur nombre d’entre eux”, précise Bercy.