Le ministre de la Santé, Abdellatif Mekki, a appelé les médecins internes et résidants à se conformer à la législation sur le service national qui constitue «une forme simplifiée du service militaire».
Au sujet de la décision de ces derniers d’entrer en grève à partir du 13 novembre courant, il a expliqué que le ministère de la défense a été obligée d’appliquer la loi parce que les médecins n’ont pas répondu à l’appel du service national ni présenté des demandes de report ou de sursis.
Pour les médecins, la nouvelle loi “les prive des conditions de sursis et d’exemption à l’accomplissement du service national”.
Dans une déclaration à la TAP, M. Mekki a rappelé qu’un appel au dialogue a été lancé aux internes et résidants pour parvenir à un compromis et éviter les conséquences de ces mouvements de protestation répétés sur la prestations des services de soins ainsi que sur la formation et les stages. «Une retenue sur salaire sera effectuée sur chaque jour de grève», a-t-il prévenu, ajoutant que le ministère ne souhaite pas envisager ce genre de solutions.
Le ministre a précisé que les 174 médecins convoqués par le tribunal militaire ont été orientés vers la direction d’incorporation et de mobilisation pour discuter des modalités d’accomplissement du service national après la période d’entraînement, soit dans les hôpitaux civils soit dans des services militaires.
Le ministère rappelle dans un communiqué publié jeudi, que le service national et un devoir envers la patrie, selon la loi n°1 de l’année 2004 en date du 14 janvier 2004, révisée et complétée par la loi n°17 du 20 avril 2010.
WMC/TAP