Pour
débattre de la coopération Sud-Sud, le groupe
Attijariwafa bank a invité pas
moins de 1.300 décidés économiques et politiques d’une douzaine de pays
d’Afrique.
Selon le quotidien marocain Le Matin du Maroc, durant deux jours, ces décideurs
africains ont tenté «donner un contenu concret à la tant évoquée coopération
Sud-Sud» sous la houlette du groupe financier du Royaume chérifien. «La
réalisation de ce vœu ayant besoin des initiatives ambitieuses et concrètes, en
mesure d’en faire une réalité et dessiner l’avenir de ce continent qui devient,
de l’avis de tous, un centre d’intérêt mondial en ces moments de crise de
l’économie de la planète».
Ce qui explique d’ailleurs le choix de cette rencontre, en l’occurrence «Quels
leviers d’accélération pour la coopération Sud-Sud?». Avec une ambition
nettement affichée: un nombre impressionnant d’invités, et surtout de qualité.
C’est le cas de Yonly Ernest, président du Conseil économique et social et
ancien Premier ministre du Burkina Faso qui a lu une intervention de Blaise
Compaoré (chef d’État burkinabé), de Yaranga Coulibaly (ministre malien de
l’Agriculture), de Youssef Amrani (ministre marocain délégué auprès du ministre
des Affaires étrangères et de la Coopération), d’Amani Abou Zeid (représentante
résidente de la BAD au Maroc), etc.
Cette rencontre atteste une fois de plus la vision africaine du Maroc. Pendant
ce temps, nous Tunisiens on fait de la politique politicienne. Dommage!