Selon les prévisions du Fonds monétaire international (FMI), l’Algérie enregistrera une croissance de 3,4% de son Produit intérieur brut (PIB) en 2013, grâce à une demande intérieure soutenue et la reprise dans le secteur des hydrocarbures. Ca c’est la bonne nouvelle.
En revanche, le pays devra faire face à une grosse inflation que le Fonds situe autour de 8,4% pour l’année 2012.
Concernant la croissance, les experts du FMI estiment qu’elle est nécessaire pour l’Algérie “… pour la réduction du chômage”. Selon eux, elle “devrait être appuyée par la préservation de l’investissement public et le renforcement de son efficacité”.
Le FMI souligne également que “… si le taux de chômage est resté stable à 10% en 2011, il est toujours élevé chez les jeunes (21,5%) et les femmes (17%)“, ce qui fait aux analystes du Fonds que “parallèlement, le déficit budgétaire devrait ainsi se creuser, en raison de l’effet des hausses salariales et des paiements des rappels pour atteindre 3,7% du PIB en 2012″.
Conclusion du FMI: “La maîtrise de l’inflation, la viabilité des finances publiques et le renforcement de la croissance hors hydrocarbures constituent autant de défis importants pour l’Algérie à court et moyen termes…“. En outre, les experts du Fonds recommandent au gouvernement algérien de “mettre en place une stratégie d’amélioration du climat des affaires, un allégement des contraintes pesant sur les investissements étrangers, une meilleure intégration au commerce international et des réformes de développement du secteur financier”.
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