à Paris,le 24 octobre 2012 (Photo : Kenzo Tribouillard) |
[13/11/2012 12:05:11] PARIS (AFP) La nouvelle offre de TGV à bas prix, que la SNCF a annoncé préparer, devrait être lancée le 1er avril prochain sous le nom d'”Ouigo”, a indiqué mardi RTL.
Contactée par l’AFP, la SNCF n’a pas souhaité faire de commentaire mais a confirmé qu’elle lancerait bien une nouvelle offre de TGV Eco dans le courant du premier semestre 2013.
La directrice générale de SNCF Voyages, Barbara Dalibard, avait indiqué en juin dernier que le groupe travaillait à l’élaboration d’un TGV low cost dans le cadre d’une “meilleure segmentation de (l’)offre, en examinant attentivement les besoins exprimés par les différents clients”.
Dans ce cadre, la compagnie ferroviaire proposera chaque année un million de places à moins de 25 euros sur l’axe Paris-Lyon-Marseille-Montpellier.
Ces TGV low cost, de couleur bleu clair, transporteront 20% de voyageurs en plus avec moins d’espace pour les bagages, explique encore la radio, sans citer ses sources.
Quatre rames doubles à deux étages effectuant huit ou neuf trajets par jour entre Marne-la-Vallée-Lyon-Montpellier ou Marseille, pourront transporter 1.200 passagers chacune en classe unique, contre 1.000 pour une rame classique entre la première et la deuxième classe, avait indiqué Mme Dalibard.
Ces trains ne disposeront pas de voiture-bar mais les sièges spécifiques seront aussi larges qu’actuellement, et pourront accueillir un bagage en dessous.
Les passagers devront embarquer depuis des gares périphériques comme Marne-la-Vallée (Seine-et-Marne) ou Lyon-Saint-Exupéry (Rhône), configuration permettant à la SNCF “de réaliser une économie de 30% sur l’utilisation de la voie car chaque TGV sera immédiatement sur la ligne à grande vitesse et cela lui fera gagner du temps”, avait précisé la dirigeante.
Un point critiqué par les associations d’usagers qui relèvent que les voyageurs devront supporter un coût et un temps de trajet additionnels pour se rendre dans ces gares excentrées, en taxi ou en bus par exemple.
L’argument a récemment été contesté par le patron de la SNCF, Guillaume Pepy, qui a fait valoir que la SNCF allait “enfin s’occuper des gens qui habitent le 77 (Seine-et-Marne), le 91 (Essonne) ou le 60 (Oise), c’est-à-dire les départements limitrophes de la région parisienne”.
“Si vous habitiez à Meaux ou à Massy (Essonne) vous seriez content” de cette nouvelle offre, a-t-il déclaré.