Renault “pourrait s’engager à ne pas fermer d’usines” en France si accord avec les syndicats

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Le logo de Renault (Photo : Eric Piermont)

[13/11/2012 18:33:23] PARIS (AFP) La direction de Renault a indiqué mardi au cours de la deuxième séance de négociations sur la compétitivité qu’elle “pourrait s’engager à ne pas fermer d’usines en France” si un accord était signé par les syndicats.

La direction indique dans un communiqué avoir déclaré aux organisations syndicales que “dans le cadre d’un accord global sur l’ensemble des mesures proposées au cours du cycle de négociations, elle pourrait s’engager à ne pas fermer d’usine en France, malgré un marché européen sans véritable croissance à l’horizon du plan Renault 2016 Drive the Change”.

Renault a ouvert un cycle de négociations avec les syndicats, avec l’objectif de rendre ses usines en France plus compétitives et permettre de pérenniser une base industrielle, la recherche et développement et le tertiaire en France.

Avançant la dispersion de la dizaine de sites de production en France, “handicap” en termes de coûts fixes”, Renault envisage ainsi des regroupements régionaux industriels en deux sites: le pôle ouest (qui regrouperait entre autres Cléon, Sandouville, et le Mans), et un pôle Nord-est (qui réunirait notamment Douai et Maubeuge).

Elle souhaite par ailleurs introduire encore plus de flexibilité via la mobilité des salariés entre les sites.

Confronté à la baisse de la demande, Renault multiplie les jours non travaillés, comme à Douai (Nord, 4.500 salariés), qui comptabilise 30 au cours du deuxième semestre, dont 11 restant à faire, selon la direction.