à Paris, le 6 janvier 2010 (Photo : Jacques Demarthon) |
[16/11/2012 07:52:17] PARIS (AFP) Le cimentier français Lafarge et le groupe minier anglo-sud-africain Anglo American ont annoncé vendredi un accord pour céder certaines de leurs activités britanniques à la famille Mittal, pour un montant qui pourra atteindre 285 millions de livres (354 millions d’euros).
Cette cession est une “étape essentielle” dans le rapprochement des activités britanniques de Lafarge et d’Anglo American, annoncée début 2011 et qu’ils espèrent désormais conclure “début 2013”, ont fait valoir les groupes dans un communiqué.
Une telle cession était en effet exigée par les autorités britanniques de la concurrence pour autoriser la création d’une société détenue à parité par Lafarge et Tarmac, la filiale d’Anglo American dans les matériaux de construction, ont-ils précisé.
La nouvelle entreprise réunira les activités britanniques des deux groupes dans les matériaux de construction (ciment, granulats, béton prêt à l’emploi, asphalte et enrobés bitumeux) et le recyclage de déchets au Royaume-Uni.
La filiale commune “constituera un nouveau leader dans le domaine des matériaux de construction, bénéficiant d’un portefeuille d’actifs de haute qualité, et tirant parti de la complémentarité géographique de ses opérations, des compétences de deux équipes de direction expérimentées, et d’un portefeuille de marques innovantes et reconnues”, ont fait valoir les groupes.
Dans le détail, ils vendront notamment une cimenterie à Hope (Derbyshire, centre), un réseau de 172 centrales à béton, des carrières de granulats et la participation de 50% de Tarmac dans un troisième groupe de matériaux, Midland Quarry Products Limited.
L’acheteur Mittal Investments, véhicule d’investissement de la richissime famille Mittal, versera 272 millions de livres à Lafarge et Anglo American, dont 30 millions “soumis à des conditions de performance des actifs sur les trois prochaines années”.
Par ailleurs, un montant additionnel de 13 millions de livres sera conservé et encaissé par la nouvelle filiale commune.
Ces cessions sont elles-même soumises à l’approbation des autorités de la concurrence.