Si l’on en croit la Fédération algérienne des apiculteurs (FAAAPI, présidée par Mohamed Lekhal), les apiculteurs d’Algérie, de Libye, du Maroc, de Tunisie et de Mauritanie, ont récemment décidé de se réunir en association en créant l’Union du Maghreb arabe d’apiculture (UMAAPI).
Cette organisation professionnelle -présidée par Mohamed Lekhal, alors que le secrétariat sera assuré par le Maroc- aura pour mission de défendre les intérêts de ses membres à l’international mais également de renforcer leur coopération au niveau régional.
Mais pas seulement, puisque l’autre cheval de bataille de cette union maghrébine porte sur la réhabilitation et la protection de son patrimoine apicole national et régional.
Par ailleurs, la création de cette union est à même de permettre aux 5 pays du Maghreb d’avoir une représentation unifiée au sein de la Fédération internationale des associations d’apiculteurs qui regroupe actuellement 196 pays et de constituer une force pour défendre les intérêts commerciaux de la région ainsi que son patrimoine génétique apicole. Sachant que bien qu’ils cotisent à cette fédération, les pays arabes n’ont jamais été membres du conseil ou dans le bureau exécutif. “Cela est dû au fait que chacun de ces pays agit individuellement”, a affirmé M. Lekhal.
La même source précise que l’UMAAPI est officiellement née le 18 octobre dernier dans la ville marocaine Ifrane, au cours d’une assemblée générale regroupant les présidents des Fédérations des apiculteurs des cinq pays de l’UMA.
Lors de cette réunion, organisée en coordination avec la FAO, les représentants des cinq fédérations ont présenté “les rapports de développement de l’apiculture” dans leurs pays respectifs et établi la charte de l’UMAAPI.
M. Lekhal a également souligné que «… chaque pays est en train de faire un travail de développement dans le cadre de cette union pour préparer le programme d’action pour les cinq années à venir (2012-2016)».
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