Interpellé sur les raisons qui ont poussé la Tunisie à conclure, le 19 novembre, l’accord avec l’Union européenne sur le Statut privilégié, Touhami Abdouli, secrétaire d’Etat aux Affaires européennes, a déclaré, mardi 20 novembre, sur les ondes de Radio Express Fm, que la Tunisie a tenu à signer ce statut, un mois avant l’adoption par l’UE du montant des dons (17 milliards d’euros) qu’elle compte accorder aux pays du printemps arabe, durant le prochain quinquennat. «L’objectif, a-t-il-dit, était de présenter, dans les temps et avant qu’il ne soit trop tard, les demandes tunisiennes, et d’espérer recevoir, annuellement, sur une période de cinq ans, environ 1.235 MDT sous forme de don, ce qui représente 4% à 5% du budget de l’Etat».
Pour mémoire, ce statut, qui permet à la Tunisie de se situer entre celui de «Pays associé» et celui de «Pays-pré-membre» de l’UE, est le mécanisme requis pour bénéficier de cette manne de dons.
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