C’est ce qu’a déclaré, aujourd’hui, sur les ondes de Radio Express Fm, Salvatore Cugliari, directeur général de Royal Luxembourg, société de participations financières italo-luxembourgeoise qui vient de remporter le bloc d’actions représentant 13% du capital de la Banque de Tunisie (BT).
Salvatore Cugliari n’a toutefois pas révélé ni le nom du transporteur aérien à acquérir ni son appartenance sectorielle (publique ou privée). Mais tout laisse croire qu’il s’agit de Sevenair, filiale de Tunisair qui a fait l’objet à un certain moment l’objet d’un appel infructueux.
Le groupe italo-luxembourgeois ne compte pas s’arrêter là. Selon son directeur général, il tient à soumissionner d’autres appels d’affaires d’offres lancés par la Tunisie et particulièrement à l’acquisition partielle de l’opérateur privé Tunisiana qui vient de faire l’objet d’un appel d’offres infructueux. Il a annoncé que son groupe va proposer une meilleure offre.
L’intérêt du groupe pour la Tunisie dépasse ces acquisitions car le principal métier de Royal Luxembourg consiste à acheter des entreprises européennes qui connaissent des difficultés en raison du coût élevé de la main-d’œuvre et à les délocaliser dans des sites où les facteurs de production sont plus compétitifs (salaires bas).
Pour le site Tunisie, Royal Luxembourg a décidé d’investir dans l’industrie et les participations financières. La société projette d’y délocaliser quatre à cinq entreprises opérant dans l’assemblage de bus, de composants automobiles et de recyclage des déchets.
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