Pour preuve, il vient d’instituer, dans le cadre de la loi de finances 2013, d’importantes incitations en faveur de ce type d’habitat. Deux d’entre elles méritent d’être rappelées: l’exonération d’impôt des bénéfices des promoteurs qui investiront dans le logement social et la fixation du droit d’enregistrement fixe sur les contrats de propriété, à seulement 20 dinars.
Officiellement, le gouvernement est convaincu que si rien n’est fait pour l’habitat social, les constructions anarchiques et leur conséquence directe, l’enlaidissement des villes, continueront de plus belle.
Selon Mohamed Salmane, ministre de l’Equipement, sur un total de 2.400 promoteurs que compte, officiellement, le pays, seuls 60 opèrent particulièrement dans l’économique. «L’habitat social est ainsi occulté malgré les incitations instituées en sa faveur», a-t-il-dit avant d’ajouter que «cette répugnance à construire des logements sociaux explique en partie le squat des terrains et les constructions anarchiques qui, pour leur réhabilitation, coûtent très cher à l’Etat».
Il a indiqué que le mètre carré bâti ne doit pas dépasser pour l’habitat social les 600 dinars. Le prix pratiqué actuellement par les promoteurs de l’économique varie entre 1.200 et 2.000 dinars le m2.
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