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| à Francfort, en Allemagne (Photo : Daniel Roland) |
[25/11/2012 14:46:03] ROME (AFP) Le ministre italien de l’Economie Vittorio Grilli a affirmé dimanche que “la reprise commencera au milieu de l’an prochain”, tout en soulignant qu’il ne faudra pas pour autant baisser la garde, dans un entretien au quotidien La Stampa.
“Même si l’état d’urgence était passé, et ce n’est pas le cas, la nervosité sur les marchés ne cesserait qu’avec la certitude que ceux qui gouverneront à l’avenir continueront sur la voie de la rigueur”, a mis en garde M. Grilli, en évoquant les élections générales prévues au printemps prochain.
Il a aussi souligné qu'”une grande partie des choses qui ont été faites jusqu’à présent font partie d’accords internationaux qui devront être respectés, y compris par ceux qui succèderont” au gouvernement actuel de technocrates mené par l’ex-commissaire européen Mario Monti.
Le chef du gouvernement italien Silvio Berlusconi avait été poussé à la démission en novembre dernier faute d’une majorité parlementaire solide et à cause de son manque de crédibilité dans la gestion de la crise de la zone euro.
M. Grilli a défendu dans l’entretien la politique du gouvernement Monti quant au respect de la règle constitutionnelle de l’équilibre budgétaire: “même si à court terme, elles peuvent être douloureuses, à moyen terme les coupes dans le budget font du bien à la croissance”, a-t-il assuré.
Pour pouvoir réduire le poids de la fiscalité qui est très lourd en Italie, “la condition sine qua non est la réduction des dépenses”, a argué M. Grilli.
L’Italie a accusé son cinquième trimestre consécutif de récession au troisième trimestre mais le recul du PIB (-0,2%) a été deux fois moindre que prévu. Le gouvernement table sur une baisse du PIB de -0,2% en 2013 après une forte contraction de -2,4% cette année.
