Walid Ben Ibrahim, président du Centre d’affaires de Tunis, a déclaré que “les centres d’affaires dans les différentes régions du pays sont dépourvus de budgets bien déterminés et clairs à même de les aider à améliorer l’encadrement et l’accompagnement des promoteurs”.
Ces structures souffrent, également, de l’insuffisance ressources humaines et de l’absence des moyens logistiques nécessaires, ce qui se répercute sur leur rendement au niveau de l’encadrement et de l’accompagnement.
Dans une déclaration à la TAP, le responsable a rappelé que le Centre d’affaires de Tunis a pour mission d’encadrer les jeunes et de les aider à créer et à promouvoir des projets.
Le Centre accompagne également les jeunes promoteurs à accéder aux sources de financement, à établir des liens avec des partenaires financiers et à choisir le statut juridique qui convient à leurs projets.
Durant les dix premiers mois de cette année (2012), le CA de Tunis a accompagné 33 projets entrés en production moyennant un coût global de 2 millions de dinars. Ces projets vont créer environ 130 emplois, a indiqué le responsable.
Sur le plan de la formation, le centre a assuré, jusqu’à aujourd’hui, 21 sessions de formation au profit des porteurs d’idées de projets parmi les diplômés du supérieur et les éventuels promoteurs et assisté à l’élaboration de 48 plans d’affaires.
D’après M. Ben Brahim, le taux de réussite des projets encadrés par le centre d’affaires de Tunis, est estimé à 40%. Les idées de projets présentés concernent, pour la plupart, les secteurs des services, du commerce et des TIC, a-t-il dit.
Evoquant les difficultés auxquelles font face les jeunes promoteurs, le dirigeant du CA de Tunis a cité, notamment, l’absence de fonds de roulement qui aident ces derniers à gérer leurs projets au quotidien.
Il a appelé, par ailleurs, à mettre en vigueur la loi sur les marchés publics, notamment, la disposition qui consiste à orienter 20% de ces marchés vers cette catégorie de promoteurs (jeunes promoteurs et chefs de petites entreprises).
WMC/TAP