évastée par les combats dans la banlieue de Damas, le 4 août 2012 |
[29/11/2012 17:52:01] BEYROUTH (AFP) Les réseaux de communication étaient coupés jeudi dans plusieurs régions de Syrie, notamment à Damas, ont rapporté des militants, disant redouter une offensive.
L’AFP a constaté qu’Internet et les communications téléphoniques, notamment via les portables, étaient coupés dans la capitale, le fournisseur internet évoquant un problème technique.
Un militant qui se trouvait dans la Ghouta orientale, au coeur des combats, a affirmé à l’AFP que seule la connexion Internet via satellite fonctionnait dans cette région désormais au coeur des combats, l’armée cherchant à en déloger les rebelles qui y ont installé leurs bases arrière.
Deux sociétés informatiques américaines surveillant le trafic des données sur le réseau ont indiqué que la Syrie était totalement privée d’Internet, en précisant qu’elles allaient enquêter sur la coupure et publier les informations disponibles.
Pour leur part, les Comités locaux de coordination (LCC), un important réseau de militants qui animent la contestation de manière pacifique à travers la Syrie, ont fait état d’une “coupure des communications et d’Internet dans la plupart des régions de Damas et de sa banlieue, faisant craindre que le régime criminel syrien ne prépare quelque chose”.
“De plus, les communications ont été coupées dans la plupart des secteurs des provinces de Homs, de Hama (centre) et de Deraa (sud), dans la totalité des provinces de Tartous (ouest) et de Soueida (sud) et dans plusieurs villes de Deir Ezzor (est) et de Raqa (nord)”, poursuivent les LCC.
“Les LCC tiennent le régime pour responsable de tout massacre qui sera commis en Syrie après (cette coupure)”, affirme le réseau dans un communiqué.
L’agence officielle Sana a par ailleurs interrompu ses transmissions à la mi-journée.
Dans la soirée, le ministre des Communications a affirmé que des “travaux de maintenance sur le réseau principal des télécommunications et de l’Internet ont entraîné la suspension du service dans certaines provinces”.