IIF, pour ses 30 ans |
[29/11/2012 21:36:47] NEW YORK (AFP) L’Institut de la finance internationale (IIF), qui défend les intérêts des grandes banques, a indiqué jeudi qu’il était indispensable à ses yeux que l’opération annoncée de rachat d’une partie de la dette grecque “se fasse uniquement sur la base du volontariat”.
Les banques, qui ont consenti une énorme remise de dette à la Grèce au printemps, réclament ainsi d’avoir le choix de participer ou non à cette nouvelle opération prévue dans l’accord conclu entre la Grèce et ses bailleurs de fonds et dans laquelle elles risquent des pertes à court terme.
Réunis à New York, les membres du groupe de surveillance des marchés de l’IIF “se sont réjouis” de cet accord conclu mardi entre le Fonds monétaire international (FMI) et la zone euro pour éviter une explosion de la dette grecque, selon un communiqué de l’organisation.
L’IIF note néanmoins que “l’incertitude demeure” après la conclusion de ce nouvel ensemble de mesures prévoyant également une réduction des taux d’intérêt des prêts de secours consentis à la Grèce (ce pour quoi militait depuis longtemps l’IIF).