«La Tunisie, contrairement à l’image médiatisée dans le monde, représente un site favorable à l’investissement». C’est Eric Khayat, co-président du conseil des chefs d’entreprise Tunisie-France, qui l’affirme. Et d’ajouter que «c’est là le principal message que le Mouvement des entreprises de France (MEDEF) aura à transmettre à ses adhérents (environ 3 millions) et il n’y a aucune raison pour que les entreprises françaises ne viennent pas en Tunisie».
Lors d’une conférence de presse, jeudi 29 novembre à Tunis, à l’issue d’une rencontre tuniso-française sur le thème “un partenariat durable pour l’avenir”, le représentant du patronat français s’est déclaré rassuré, après les réformes annoncées par le chef du gouvernement dans le cadre de la rencontre précitée.
A noter que, parmi les réformes annoncées par le chef du gouvernement, Hamadi Jebali, figurent, entre autres, la finalisation du nouveau code d’investissement, la conception d’un nouveau cadre juridique organisant le partenariat public-privé, l’introduction de réformes dans le secteur du transport, de la formation professionnelle, du système financier et bancaire…
Pour Jean Burell, président de MEDEF international, «ces réformes sont de nature à sécuriser l’investisseur et à réduire l’incertitude qui caractérise l’environnement économique et politique du pays… Si on attend des certitudes on n’avancera jamais».