 |
| EADS (Photo : Eric Piermont) |
[01/12/2012 13:44:36] PARIS (AFP) Les négociations sur la restructuration du capital du groupe aéronautique EADS sont sur le point d’aboutir et d’être dévoilées, affirme le quotidien Le Monde dans son édition datée de dimanche-lundi, sans indiquer ses sources.
La France et l’Allemagne progressent vers un accord où chacune contrôlerait 12% des droits de vote, sans que la France n’ait à céder de parts, avait-on appris vendredi de bonnes sources.
Dans un nouveau pacte d’actionnaire en discussion depuis des mois, l’Allemagne monterait à 12% du capital et la France, qui détient 15% des actions, ne conserverait que 12% des droits de vote pour maintenir l’équilibre avec Berlin, avaient indiqué ces sources.
Les 3% du capital restants et actuellement aux mains françaises seraient transférés dans une fondation aux Pays-Bas, pays où est enregistré EADS, affirme Le Monde. L’Etat français conserverait les 3% d’actions, recevrait les dividendes mais abandonnerait les droits de vote correspondants, indique le quotidien.
EADS s’est refusé samedi à commenter les informations du Monde. “Nous ne commentons pas les questions qui sont du ressort de nos actionnaires”, a déclaré à l’AFP un porte-parole.
Les deux actionnaires industriels d’EADS –le constructeur automobile Daimler, qui vote pour l’Allemagne et le groupe Lagardère, qui porte les voix de la France– ont annoncé leur volonté de sortir du capital du groupe d’aéronautique et de défense. Leur départ entraînera la fin du pacte d’actionnaires qui régit le groupe fondé en 2000 et qui permettait à la France, l’Allemagne et l’Espagne de contrôler un peu plus de 50% du capital.
Selon Le Monde, l’Espagne conserverait les 5,5% qu’elle détient actuellement.
