Une charte environnementale pour la protection de la réserve naturelle des îles Kneiss (délégation d’El Ghraiba) au sud de Sfax a été signée, samedi 1er décembre, par des représentants des habitants de la région et des promoteurs des deux projets de protection des richesses halieutiques dans le golfe de Gabès et de la biodiversité de l’archipel Kneiss.
La charte élaborée dans le cadre de la concrétisation d’une approche participative en matière de protection de l’environnement, vise à garantir la réussite des actions engagées en ce sens dans la région.
Il s’agit pour cela d’associer la population de la région ainsi que des chasseurs, pécheurs, agriculteurs et organisations locales, aux efforts de protection de l’archipel composé de quatre îles et décrété réserve naturelle protégée depuis 1993 sachant qu’il a subi des dommages environnementaux lors de la révolution.
La charte, composée de 16 points, appelle à la nécessité de valoriser la richesse halieutique locale, rationaliser l’exploitation des espèces maritimes tels que les poissons et les crustacés, interdire la pêche à la traîne et promouvoir le tourisme écologique et la culture des plantes médicinales.
La présidente de l’association chargée de la réalisation et du suivi des deux projets de la protection des richesses halieutiques dans le golfe de Gabès et de la biodiversité de la réserve de Kneiss, Sana Taktak Besbes, a souligné que la concrétisation de l’approche participative dans ce domaine concerne aussi bien les pêcheurs et les chasseurs, que les enfants et les éducateurs.
Il s’agit d’organiser des campagnes de sensibilisation visant à faire connaître et à protéger le patrimoine naturel dans l’archipel Kneiss. Les actions engagées pour la protection de la réserve moyennant une enveloppe de 140 mille dinars, comportent outre le volet de sensibilisation, des interventions au niveau de l’amélioration de l’infrastructure et de la création d’opportunités de travail visant l’exploitation optimale des ressources naturelles, sans altérer les impératifs du développement durable.
Les deux projets sont financés et coordonnés par le Fonds pour l’environnement mondial (FEM), le Programme des nations Unies pour le développement (PNUD), la Confédération suisse et le Centre international des technologies de l’environnement de Tunis (CITET).
WMC / TAP