éunion au Parlement européen à Bruxelles, le 3 décembre 2012 (Photo : Thierry Charlier) |
[07/12/2012 09:13:44] PARIS (AFP) Le ministre de l’Economie Pierre Moscovici a déclaré vendredi qu’il n’était pas candidat pour prendre la succession de Jean-Claude Juncker à la tête de l’Eurogroupe, tout en renvoyant à la “réflexion collective” actuellement en cours
Interrogé sur BFMTV/RMC sur le fait de savoir s’il serait le prochain président de l’Eurogroupe, M. Moscovici a répondu: “Je n’en sais rien. Aujourd’hui, c’est M. Juncker qui a quitté ces fonctions qu’il a créées et qu’il occupait de manière remarquable. Il est très difficile à remplacer et on va y réfléchir collectivement”.
“Je ne suis pas candidat”, a insisté le ministre à plusieurs reprises, ajoutant: “Je ne fais pas campagne”.
“Ce n’est pas un problème personnel. La question, c’est la question de la France. Il faut de toutes façons que ce président soit désigné dans une ambiance consensuelle. Il y a une réflexion collective, qu’elle aie lieu”, a-t-il poursuivi.
M. Juncker a annoncé début décembre à l’occasion d’une réunion de l’Eurogroupe à Bruxelles qu’il comptait quitter son poste d’ici fin 2012 ou au début de 2013.
Le patron de la zone euro occupe son poste depuis sa création en 2005, et son mandat est arrivé à terme le 17 juillet dernier.
Pour prendre la suite de M. Juncker, l’hypothèse d’un mandat partagé entre les ministres des Finances allemand et français, Wolfgang Schäuble et Pierre Moscovici avait émergé, à l’instar du premier mandat à la présidence de la BCE, qui avait été partagé entre le Néerlandais Wim Duisenberg et le Français Jean-Claude Trichet. Cette hypothèse n’a pas été officiellement confirmée.