Les grandes lignes de la stratégie tunisienne de luttre contre la corruption

Par : TAP

La stratégie nationale de la lutte contre la corruption vise à mettre en place les cadres réglementaire et de prévention, dans l’objectif de renforcer la reddition des comptes, la transparence, et l’efficience dans les deux secteurs public et privé.

Le ministère de la Gouvernance et de la Lutte contre la corruption affirme qu’un plan d’action sera élaboré sur la base de la formation de groupes sectoriels. Ces derniers seront appelés à développer des stratégies sectorielles pour la lutte contre la corruption dans le système sécuritaire, notamment au niveau du département de l’Intérieur et celui de la Douane.

Ce plan prévoit également la modernisation de la justice et le renforcement de son indépendance, sans oublier le développement du système administratif pour qu’il soit conforme aux normes de la bonne gouvernance et de la transparence.

Toujours dans cet ordre d’idées, on souligne du côté du ministère de la Gouvernance et de la Lutte contre la corruption que cette stratégie nationale respectera un agenda de travail bien précis, qui s’étendra jusqu’en juin 2013. Durant cette période, il est prévu que les textes d’application soient élaborés, le système de transparence établi et la charte de déontologie dans le secteur public et l’Académie tuniso-allemande de gouvernance mises en place.

Parallèlement, la Tunisie s’engagera à appliquer les différentes conventions internationales, régionales et arabes, relatives à la lutte contre la corruption.

On rappelle enfin que la corruption réduit de 2% le taux de croissance économique, alors que la bonne gouvernance et la transparence consolide ce taux de +2%. Aussi, 9 citoyens sur 10 estiment que la corruption constitue un phénomène socio-économique très grave.

WMC / TAP