évènement LeWeb Paris 2012 à Saint-Denis, près de Paris, le 4 décembre 2012 (Photo : Eric Piermont) |
[17/12/2012 16:48:18] NEW YORK (AFP) Le géant de l’internet Google est proche d’un accord avec l’autorité américaine de la concurrence (FTC), qui mettrait fin à une enquête entamée l’an dernier et risque de décevoir ses rivaux qui espéraient des poursuites, rapportent plusieurs médias lundi.
D’après le Wall Street Journal, qui cite des sources proches du dossier, la FTC pourrait clore dès cette semaine son enquête sur les soupçons d’abus de position dominante de Google dans la recherche sur internet.
Le groupe internet aurait accepté volontairement de changer certaines de ses pratiques, et n’aurait donc pas besoin de signer un accord formel avec la FTC.
Google était accusé de biaiser ses résultats de recherche pour favoriser ses propres services, mais cette accusation aurait finalement été abandonnée, indique aussi le New York Times. Le groupe aurait par ailleurs renoncé à copier dans ses résultats de recherche des critiques de produits ou de restaurants provenant d’autres sites, ajoute le journal.
Google devrait juste signer un accord formel sur un aspect plus mineur de l’enquête, lié à la gestion de certains brevets essentiels dans la téléphonie mobile qu’il a achetés en même temps que le fabricant de téléphones Motorola Mobility.
Comme Microsoft ou Apple avant lui, il s’engagerait à accorder des licences d’utilisation pour ces brevets à des concurrents selon des conditions “justes”, précise le Wall Street Journal.
Google “continue à coopérer avec la FTC” et est “heureux de répondre à toutes les questions qu’elle peut avoir”, a juste indiqué un porte-parole du groupe à l’AFP.
La fin de l’enquête américaine n’aura pas forcément d’implication sur celle menée parallèlement depuis 2010 par la Commission européenne, également pour des soupçons d’abus de position dominante de Google dans la recherche et la publicité sur internet.
Google contrôle environ 70% du marché de la recherche sur internet (et la publicité qui va avec) et pourrait exercer encore plus de pouvoir dans le secteur mobile grâce à son système d’exploitation Android, utilisé par 2 smartphones sur 3.