Galeries Lafayette serait intéressé pour racheter le Printemps

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à Paris (Photo : Pierre Verdy)

[19/12/2012 12:06:06] PARIS (AFP) Le groupe français de grands magasins Galeries Lafayette prépare une offre de rachat sur l’un de ses principaux concurrents dans la capitale, Le Printemps, pour un montant de 1,6 milliard d’euros, annonce le magazine Challenges mercredi.

Contacté par l’AFP, Galeries Lafayette n’a pas souhaité faire de commentaires sur cet éventuel rachat.

Le groupe familial a toutefois rappelé que depuis la cession de sa participation dans Monoprix, il dispose “d’une capacité d’investissement importante” et qu’il “étudie toutes les opportunités permettant le réemploi de ce cash”.

En juin, Galeries Lafayette avait cédé sa participation de 50% dans Monoprix à Casino, pour un montant de 1,175 milliard d’euros.

“Les grands magasins font partie du coeur de notre stratégie et le groupe regarde donc toutes les cessions qui pourraient intervenir dans ce secteur”, a précisé une porte-parole.

Du côté du Printemps, personne n’était joignable dans l’immédiat pour commenter ces informations. L’un de ses principaux actionnaires, l’italien Borletti a toutefois démenti formellement être en contact avec les Galeries Lafayette pour une éventuelle reprise du Printemps.

Il a par ailleurs ajouté que pour sa part “il n’était pour le moment aucunement intéressé pour vendre sa participation” dans le Printemps.

Le groupe, qui dispose de 16 magasins en France, dont son vaisseau amiral sur les Grands Boulevards parisiens, avait été cédé en octobre 2006 par PPR à la Deutsche Bank et à l’homme d’affaires italien Maurizio Borletti.

Le 13 décembre, le vice-président du groupe immobilier chinois Wanda avait déclaré dans une interview aux Echos que “si le Printemps est à vendre, ça nous intéresse”.

Selon le quotidien économique, qui ne citait pas de sources, le dossier aurait été présenté à plusieurs “grands opérateurs européens du secteur en vue d’une éventuelle cession”.

Galeries Lafayette a réalisé en 2011 un chiffre d’affaires de 5,5 milliards d’euros, en hausse de 4%.

Outre la cession de Monoprix, le groupe a indiqué en septembre son intention d’exercer son option de vente dans la société LaSer Cofinoga, spécialisée dans le crédit à la consommation, qu’il détient à parité avec BNP Paribas Personal Finance.

Même si elle est aujourd’hui déficitaire – ce qui ne manquera pas de peser sur son prix de cession – Laser Cofinoga avait été estimé il y a sept ans à 2 milliards d’euros.