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| ège de la Bourse de Paris (Photo : Joel Saget) |
[20/12/2012 09:07:17] PARIS (AFP) La Bourse de Paris était en baisse jeudi matin, reprenant son souffle après avoir franchi un plus haut annuel la veille, alors qu’aux Etats-Unis démocrates et républicains ne parviennent toujours pas à trouver un compromis sur le budget, à quelques jours de la date butoir.
A 09h31 (08h31 GMT), le CAC 40 cédait 0,27% à 3.654,52 points.
Mercredi, l’indice parisien a terminé à un plus haut annuel (3.664,59 points), porté par le relèvement de la note grecque par Standard and Poor’s.
“Il devrait y avoir un appétit moindre pour les actifs risqués cette séance. Plusieurs places boursières évoluent à leur plus haut niveau de l’année, ce qui devrait inciter les intervenants à prendre quelques bénéfices”, soulignent les analystes d’IG.
“Les investisseurs s’inquiètent aussi à nouveau de la tournure prise par les négociations sur le +mur budgétaire+” aux Etats-Unis, souligne Christian Parisot, économiste chez Aurel BGC.
Le président démocrate Barack Obama et le chef des républicains John Boehner avaient assoupli ces derniers jours leurs positions pour tenter d’éviter “le mur budgétaire” (une hausse automatique des impôts et une baisse drastique des dépenses publiques au 1er janvier).
Mais les deux camps sont loin d’avoir effacé complètement leurs différends, notamment sur la taxation des ménages les plus aisés.
Au Japon, la Banque centrale a, sans surprise, de nouveau assoupli sa politique monétaire, sous la pression du futur Premier ministre Shinzo Abe qui a fait de la relance économique sa priorité.
L’institut monétaire a augmenté le montant qu’elle consacre au rachat d’obligations du trésor nippon circulant sur le marché: une façon de fournir des liquidités aux investisseurs afin de mettre de l’huile dans les rouages.
Sur le front des valeurs, Alcatel-Lucent signait la plus forte hausse du CAC 40 (+2,18% à 1,08 euro). Selon Les Echos, l’Etat pousse à un rachat des navires câbliers de l’équipementier par l’opérateur téléphonique France Télécom (-1,29% à 8,18 euros). Le titre profite aussi d’un regain de confiance des investisseurs depuis que la société a obtenu la semaine dernière plus de 1,6 milliard d’euros de prêts bancaires.
A l’inverse, Renault (-1,89% à 40,84 euros) était en forte baisse malgré la signature d’un accord portant sur l’implantation en Algérie d’une usine de construction automobile.
PSA Peugeot Citroën grignotait 0,20% à 5,60 euros. La société a formalisé avec son partenaire américain General Motors un accord de développement de plusieurs véhicules basés sur trois nouvelles plateformes communes dont le lancement était prévu dans leur accord stratégique signé en mars.
Le titre NYSE Euronext était suspendu alors que le marché spécule sur un rachat de l’opérateur boursier par son concurrent américain InterContinental Exchange (ICE).
Areva perdait 3,50% à 12,95 euros après avoir révisé à la baisse sa prévision de rentabilité pour 2013 en raison de retards qui vont amputer de 150 millions d’euros le chiffre d’affaires attendu de sa division d’énergies renouvelables.
Enfin, BioAlliance Pharma prenait 2,91% à 4,60 euros après avoir annoncé que son traitement de l’herpès labial récurrent, le Sitavig, a été enregistré dans huit pays européens, qui doivent délivrer une autorisation de commercialisation dans “les prochaines semaines”.
