Les Assises de la société civile pour l’élaboration d’un projet sociétal moderniste, organisées à Monastir, se sont poursuivies, samedi, au niveau des ateliers pour identifier les problématiques posées dans les différents secteurs.
Dans l’atelier sur la liberté d’expression et l’indépendance des médias, les participants ont évoqué les moyens permettant d’organiser le secteur, ainsi que la partie qui doit déterminer la responsabilité des médias, outre la nécessaire participation de la société civile aux instances en charge du secteur de la presse, a indiqué le professeur Larbi Chouikha, dans une déclaration à la TAP. «Chaque institution médiatique est appelée à fixer sa ligne éditoriale», a-t-il expliqué, soulignant au passage la nécessité de créer des conseils élus de la rédaction qui auront pour mission d’assurer la programmation et l’évaluation.
M. Chouikha estime également nécessaire l’intégration de l’éducation aux médias en tant que matière dans le programme pédagogique au lycée pour familiariser les élèves au secteur et leur inculquer la déontologie du métier de journaliste.
Pour sa part, le professeur en communication, Riadh Ferjani, a souligné que la réforme des médias passe par trois niveaux, le cadre législatif, l’auto-encadrement à travers les conseils de rédaction et le respect de la déontologie.
A noter par ailleurs que les travaux de l’atelier ont porté sur la publicité publique et sa répartition sur les médias, ainsi que l’organisation de la presse alternative qui a connu une expansion après la révolution.
WMC/TAP