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| ège du constructeur automobile japonais Mitsubishi Motors, à Tokyo, le 30 octobre 2012 (Photo : Yoshikazu Tsuno) |
[25/12/2012 07:20:06] TOKYO (AFP) Des fonctionnaires du ministère des Transports japonais ont perquisitionné mardi des bureaux et concessions du constructeur d’automobiles nippon Mitsubishi Motors, afin de vérifier qu’il n’avait pas cherché à masquer des défauts avant de devoir procéder à des rappels massifs.
Il y a quelques jours, Mitsubishi Motors a annoncé le rappel de 1,22 million de petits véhicules au Japon, un nombre s’ajoutant aux quelque 550.000 exemplaires déjà invités dans les deux ans précédents à revenir au garage pour un risque de fuite d’huile.
Le ministère se demande si Mitsubishi Motors n’a pas volontairement différé les rappels, comme le suggéraient des dénonciations anonymes.
Dans un communiqué publié mardi, Mitsubishi Motors promet de coopérer pleinement avec les autorités.
Cet incident intervient une décennie après un scandale de camouflage de défauts en infraction à la loi sur les rappels, une affaire grandement médiatisée qui avait fait vaciller l’entreprise et valser ses dirigeants pendant plusieurs années.
