écembre 2012 à New York (Photo : Slaven Vlasic) |
[26/12/2012 22:07:08] SAN FRANCISCO (AFP) Randi Zuckerberg, la soeur du patron de Facebook, s’est fait prendre au piège des paramètres de confidentialité du réseau social quand une de ses photos de famille, incluant son frère dans une conviviale scène de cuisine, s’est retrouvée visible par le grand public.
Dans la nuit de mardi à mercredi, une personne dénommée Callie Schweitzer a publié sur Twitter une photo montrant cinq personnes, dont Mark Zuckerberg, faisant des grimaces avec leur téléphone à la main, une apparente tentative collective d’imiter la réaction à la réception d’un “poke”, une fonction de Facebook qui n’a pas de but précis mais semble signifier un clin d’oeil coquin.
Randi Zuckerberg, 30 ans et elle aussi entrepreneuse dans le domaine des technologies après avoir été porte-parole de Facebook et responsable des relations publiques, a immédiatement réagi au tweet en question (visible sur le site buzzfeed.com): “pas sure de savoir où vous avez eu cette photo. Je l’ai postée pour les amis seulement sur FB (Facebook, ndlr). Que vous la repostiez sur Twitter n’est vraiment pas cool.”
La “fautive” pensait que la photo était publique car elle était apparue sur son fil d’actualité, a-t-elle répondu en s’excusant, avant de supprimer la photo. Elle était en fait amie de la soeur de Randi, “étiquetée” sur la photo, et pouvait de ce fait avoir accès au cliché, d’après la version de Randi Zuckerberg exprimée dans un autre tweet.
Celle-ci a accepté les excuses de Callie Schweitzer mais la toile s’est immédiatement plongée dans un débat, notant l’ironie du sort pour Zuckerberg, en quelques sortes pris à son propre piège.
“Qu’est-ce que c’est horrible que quelqu’un puisse vous prendre quelque chose qui vous appartient et l’utiliser d’une façon que vous n’avez pas prévue, et pour laquelle vous n’avez pas donné votre accord”, a réagi avec sarcasme Dan Lyons sur le site Readwrite.com.
Facebook a suscité un tollé récemment après que son application de photos Instagram, rachetée cette année, a annoncé un changement de ses conditions d’utilisation, censé notamment permettre de croiser les données recueillies auprès de ses utilisateurs avec celles obtenues par sa maison mère. De nombreux membres s’étaient offusqués d’une possible utilisation de leurs photos à des fins commerciales et sans compensation.