Des experts ont recommandé, jeudi 27 décembre à Tunis, la création d’une agence ou d’un observatoire de prise en charge des affaires de la communauté tunisienne à l’étranger.
“Il est impératif d’accélérer la mise en place du projet de l’observatoire national de la migration”, a indiqué le représentant du secrétariat d’Etat, Khalil Amiri, lors de la séance de clôture de la conférence nationale sur la politique migratoire de la Tunisie : enjeux et perspectives”, organisée à Tunis les 26 et 27 décembre.
“Cette nouvelle institution permettra de préserver les droits des émigrés et de mettre fin à l’immigration clandestine”, a-t-il soutenu.
Un avis partagé par le représentant de l’institut Bahreïni de l’administration et de l’institut arabe de gouvernance, Sofiène Sahraoui qui a fait part d’un projet bahreïni dans ce sens en collaboration avec d’autres structures.
“La meilleure solution pour améliorer les conditions de vie des émigrés tunisiens réside en la création d’une agence nationale de développement et de migration”, a-t-il estimé.
“Il est important de veiller à la création de structures chargées des affaires des émigrés et d’administrations qui les prennent en charge dans les pays d’accueil”, a-t-il encore dit.
Le directeur général de l’Institut tunisien des études stratégiques, Tarek Kahlaoui, a recommandé, de son côté, l’élaboration de logiciels informatiques permettant de fournir aux Tunisiens à l’étranger des services à distance.
Pour le président de la coordination tunisienne des immigrés en Italie, Hedi Khairat, la Tunisie compte quelque 175.000 émigrés en Italie, dont 28% sont au chômage. Il a aussi réclamé plus d’intérêt pour cette catégorie de Tunisiens qui connaît beaucoup de difficultés dans les pays d’accueil.
WMC/TAP