Le Syndicat national des journalistes tunisiens (SNJT) a appelé, vendredi 28 décembre, le ministère public à appliquer la Loi et à libérer le directeur de la chaîne de télévision privée Ettounissia, Sami Fehri. «Tout le monde est foncièrement convaincu que le maintien en détention de Sami Fehri est une réaction politique contre son rendement médiatique», a indiqué le SNJT dans une déclaration.
Le Syndicat a saisi cette occasion pour demander l’ouverture de tous les dossiers de corruption dans le secteur de l’information «sans distinction aucune» et dans le cadre de la justice transitionnelle.
Par ailleurs, le SNJT dénonce ce qu’il appelle la course des médias, notamment les professionnels de l’audiovisuel, aux shows politico-médiatiques tout faisant fi de la déontologie de la profession, des règles professionnelles et des sentiments du public.
Le SNJT a, également, exhorté les journalistes et les animateurs à diriger délicatement les débats et à couper court aux incitations à la haine, à la violence et à la division, sans pour autant porter atteinte à la liberté de la presse, d’expression et de création.
WMC / TAP