Etats-Unis : négociations en cours sur le “mur budgétaire” pour obtenir un accord

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ôme du Capitol, siège du Congrès américain, le 27 décembre 2012 à Washington (Photo : Drew Angerer)

[29/12/2012 18:47:26] WASHINGTON (AFP) Les élus américains du Congrès négociaient samedi d’arrache-pied pour tenter de trouver un accord permettant au pays d’éviter une cure d’austérité brutale, connue sous le nom de “mur budgétaire”, à quelques heures de l’échéance de lundi minuit.

Les conseillers des chefs de file du Sénat, contrôlé par les alliés démocrates du président Barack Obama, travaillaient à l’élaboration d’un accord acceptable à la fois par les démocrates et les républicains, qui dominent, eux la Chambre des représentants.

“Les discussions sont en cours”, a déclaré samedi un haut conseiller républicain, soulignant que les détails sur un éventuel accord ne seraient pas rendus publics avant que les dirigeants des deux partis n’en informent préalablement leurs groupes parlementaires dimanche.

Dans son allocution hebdomadaire, Barack Obama a de son côté appelé le Congrès à éviter à la classe moyenne un relèvement de l’impôt sur le revenu.

“Nous devons faire ce qu’il faut pour protéger la classe moyenne, pour augmenter la croissance, et aller de l’avant”, a déclaré M. Obama dans son allocution radiodiffusée et sur l’internet.

“Les chefs de file du Congrès sont en train de travailler pour trouver une manière d’éviter une hausse d’impôts pour la classe moyenne, et je crois que nous pourrions parvenir à un accord dans les deux chambres du Congrès, en temps et en heure” a-t-il ajouté.

Le président et les chefs de file républicains et démocrates du Congrès se sont rencontrés vendredi à la Maison Blanche. A l’issue de cette réunion, Barack Obama s’est dit “modérément optimiste sur le fait qu’un accord puisse être trouvé” avant la date limite du 1er janvier.

En cas d’échec des négociations, une cure d’austérité se mettrait automatiquement en place le 1er janvier, avec une hausse généralisée des impôts et des coupes drastiques dans les dépenses. Ce choc risquerait de faire replonger la première économie mondiale dans la récession, selon des économistes.