La liquidité disponible dans le compte courant du Trésor de l’Etat a atteint, jusqu’à vendredi, 126 millions de dinars, tandis que les dépenses salariales publiques sont estimées à 600 millions de dinars.
Pour autant, le secrétaire d’Etat chargé des Finances, Slim Besbes, se veut rassurant, et souligne que “cette situation ne suscite pas d’inquiétudes concernant le versement des salaires du mois de janvier, car des liquidités seront disponibles pour couvrir ces dépenses”.
Selon les prévisions, la liquidité de la trésorerie de l’Etat augmenterait avant le 20 janvier, date du versement des salaires, et ce grâce à l’entrée d’une partie des fonds confisqués (600 millions de dinars) ainsi que d’autres montants provenant des déclarations fiscales des personnes morales, lesquels montants s’élèveraient à 100 millions de dinars. Et de poursuivre “les ressources du trésor seront consolidées à la faveur du décaissement des crédits programmés dans le budget et accordés par la Banque mondiale (BM) et la Banque africaine de développement (BAD) pour le financement des dépenses de développement programmées pour 2012”.
M. Besbes a ajouté que “le mois de décembre est le mois le plus prospère” au niveau des liquidités et réserves en devises. Ce mois coïncide, selon le responsable, avec le décaissement des crédits programmés, depuis le début de l’année, et le transfert de l’argent de l’opération de cession des sociétés confisquées. Le secrétaire d’Etat n’a pas fourni de plus amples détails sur la capacité de versement par l’Etat des salaires des mois prochains mais il s’est dit optimiste, à ce sujet.
WMC / TAP