Hollande dans l’Eure tente de rassurer les salariés de Petroplus

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çois Hollande au milieu des salariés de Petroplus le 5 janvier 2012 à Petit-Couronne près de Rouen (Photo : Kenzo Tribouillard)

[05/01/2013 09:28:29] VAL-DE-REUIL (Eure) (AFP) François Hollande a assuré que l’Etat était aux côtés des salariés de Petroplus et s’efforçait de trouver un repreneur pour la raffinerie de Petite-Couronne, samedi à l’occasion d’une rencontre avec une délégation syndicale du site à Val-de-Reuil (Eure).

“Nous avons le devoir de tout faire pour chercher un repreneur dans les meilleures conditions”, a déclaré le chef de l’Etat à la presse en arrivant à la mairie du Val-de-Reuil, où la rencontre avec une délégation de l’intersyndicale a démarré vers 09h30.

A l’extérieur il était attendu par une cinquantaine de salariés brandissant notamment des banderoles “Non à la mort du raffinage” et arborant des tee-shirts “On ne lâche rien”.

“L’Etat est à leurs côtés”, a poursuivi M. Hollande, “même si je ne peux rien leur faire comme promesses définitive, ça dépendra beaucoup de l’existence et de la force du repreneur”.

“Ca fait plus d’un an qu’on se bat pour nos emplois, pas pour avoir de meilleures conditions de licenciement. On ne va pas mourir en silence”, a déclaré de son côté Yvon Scornet, porte-parole de l’intersyndicale, s’adressant aux journalistes.

M. Scornet demande “une prolongation de trois mois” de la date de dépôt des offres fixée au 5 février “pour bien étudier les solutions de reprises”.

François Hollande a, lui, souhaité qu’à cette date du 5 février “on ait une solution”.

L’intersyndicale CGT-CFDT-CFE/CGC de la raffinerie Petroplus de Petit-Couronne (Seine-Maritime) avait demandé mercredi à rencontrer le président de la République à l’occasion de son déplacement annoncé dans l’Eure –il était attendu ensuite à Louviers pour une exposition consacrée à Pierre Mendès France–.

Cette raffinerie, qui emploie 470 salariés, a déposé son bilan le 24 janvier 2012 et a été placée en liquidation judiciaire le 16 octobre dernier. Le tribunal de commerce de Rouen a toutefois laissé jusqu’au 5 février aux industriels intéressés pour déposer une offre de reprise.

Lors de sa première visite il y a un an, François Hollande avait appelé l’Etat à prendre ses responsabilités en se mettant en quête d’un repreneur si Petroplus devait s’avérer défaillant. “Où est l’Etat, où est le gouvernement, où est le président de la République?” avait-il notamment déclaré.