Le porte-parole officiel du Front populaire, Hamma Hammami, en déplacement à Gafsa dimanche 6 janvier, a critiqué les choix socio-économiques adoptés par le gouvernement actuel, lesquels ressemblent à ceux de l’ancien régime.
Hamma Hammami estime que “le pays vit, actuellement, une crise politique et sociale profonde, dont la responsabilité incombe à la Troïka, mais plus particulièrement au mouvement Ennahdha”.
Comme solution aux problèmes de pauvreté, de chômage et autres disparités régionales, M. Hammami pense qu’il est nécessaire de promouvoir les secteurs productifs, de réaliser la réforme agraire et celle du secteur des services, sans oublier l’impulsion de l’investissement dans les activités à forte valeur ajoutée.
Le leader comuniste tunisien affirme que son le Front populaire militera en faveur d’une économie nationale, ainsi que pour la liberté et la démocratie, passant en revue les propositions avancées par son parti, dans le cadre de l’Initiative lancée, en octobre 2012, par l’Union générale tunisienne du travail (UGTT), à dessein de faire face à la crise actuelle.
Par ailleurs, M. Hammami a appelé à réviser le décret-loi n°97 (portant indemnisation des blessés et des familles des martyrs de la révolution), pour qu’il couvre les victimes des événements du bassin minier de 2008, affirmant que ce mouvement populaire était à l’origine de la chute du régime de Ben Ali, le 14 janvier 2011.
WMC/TAP