éléphone connecté au réseau Free (Photo : Damien Meyer) |
[14/01/2013 12:31:15] PARIS (AFP) L’opérateur Free Mobile avait activé au 1er janvier moins d’antennes que le nombre qu’il s’était fixé, selon les données de l’Agence nationale des fréquences (ANFR) publiées lundi.
Le quatrième opérateur, arrivé sur le marché du mobile il y a un an, respecte cependant ses obligations de couverture, avait rappelé fin novembre l’Autorité de régulation des télécoms (Arcep).
A la date du 1er janvier 2012, 1.779 antennes de Free Mobile étaient en service selon le décompte de l’ANFR, alors que le groupe Iliad (maison-mère de Free) avait annoncé en mars 2012 viser l’objectif de 2.500 antennes pour la fin 2012.
Le nombre d’antennes déployées n’est cependant pas une obligation liée à la licence mobile, qui s’appuie sur la couverture du réseau.
Free – qui utilise le réseau d’Orange en vertu d’un accord d’itinérance pour couvrir l’ensemble du territoire, le temps de développer ses propres infrastrustures – couvrait 37,3% de la population et 13% du territoire à la date du 1er juillet 2012, soit en conformité avec ses engagements, selon les données de l’Arcep publiées en novembre.
Dans le cadre de sa licence mobile, l’opérateur doit couvrir 75% de la population au 12 janvier 2015, puis 90% au 12 janvier 2018.
“Il n’y a pas le moindre retard. Nous sommes confiants quant au respect de l’obligation de couverture de 2015”, a déclaré lundi aux Echos Maxime Lombardini, directeur général du groupe.
“Free a pris du retard par rapport à ce que le groupe avait annoncé. Il a déployé d’abord dans des zones peu denses puis dans des villes où il est plus difficile d’implanter des antennes”, a pour sa part commenté la ministre déléguée à l’Economie numérique, Fleur Pellerin, également aux Echos.
“Nous sommes très attentifs à la bonne marche de ces déploiements car le bon fonctionnement du marché suppose que chacun investisse”, a-t-elle ajouté.
L’association de consommateurs UFC-Que choisir doit rendre publique jeudi une étude technique sur la qualité du réseau 3G de Free Mobile, “qui n’est toujours pas au rendez-vous”, selon elle.