Le Pacte social pour une compétitivité durable et un travail décent a été signé, mardi 15 courant à Rabat, entre la Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM) et l’Union nationale du travail au Maroc (UNTM) en vue de bâtir un nouveau modèle social basé sur le dialogue permanent et direct. C’est l’agence marocaine de presse “MAP“ qui a rapporté l’information.
Miriem Bensalah-Chaqroun, présidente de la CGEM, et Mohamed Yatim, secrétaire général de l’UNTM, ont apposé leur signature sur le Pacte qui «engage les deux parties à œuvrer dans la perspective de consensus à construire un plan de progrès économique et social, dans le cadre des principes du travail décent…», à savoir la “prévention et la gestion de conflictualité”, le “dialogue social et la promotion du champ conventionnel”, la “conformité sociale des relations et des conditions de travail” et la “promotion de l’emploi et de la compétitivité”, précise MAP.
Ainsi, la principale centrale syndicale et le principal patronat marocains vont “lancer en commun des chantiers d’avenir un pacte social nouveau qui puisse protéger le droit à la syndicalisation, préserver les droits fondamentaux des travailleurs et assurer une réelle compétitivité aux entreprises dans un climat de confiance, de sérénité et de patriotisme authentique”.
Pour la mise en oeuvre de ce Pacte social, les signataires ont décidé de mettre en place un comité de suivi exécutif –qui proposera des objectifs, un agenda social et un calendrier- et quatre commissions techniques.