Sous l’égide du ministère des Technologies de l’information et de la communication, l’Association pour le développement de la recherche et de l’innovation (ADRI) a organisé, dans le cadre de ses activités scientifiques, et ce conjointement avec Elghazala Technoparc, un colloque sous le thème «le Cloud Computing: technologies, services et sécurité».
Décidément, ce dernier n’est plus un choix arbitraire pour l’entreprise, mais un «must» pour pouvoir survivre, percer et pérenniser. Le président de l’ADRI, Hassen Chaari, en est entièrement convaincu. Il a dans ce contexte rappelé que le Cloud Computing constitue aujourd’hui une arme incontournable contre la concurrence, un levier par excellence pour la création d’emplois à haute valeur ajoutée, un bouclier anti-crise, anti-récession, anti-inflation… «La nouvelle technologie Cloud a créé, en 2012 en Occident, environ 43.000 nouveaux emplois, surtout à travers le e-learning. En Union européenne et d’ici 2020, la technologie Cloud créera un PIB de 967 milliards d’euro avec 3,8 millions de nouveaux emplois», ajoute-t-il.
Ce dernier-né des TIC, le Cloud, ou «l’informatique dans le nuage», est une nouvelle façon d’appréhender et d’optimiser les ressources informatiques. Le Cloud n’est pas une technologie mais un ensemble de technologies de pointe (virtualisation, stockage, administration-réseau, sécurité …) qui nécessitent l’expertise et de l’expérience.
Aujourd’hui et partout dans le monde, la question du passage au «Cloud Computing» ne se pose plus. En apportant des réponses en termes de coûts, de performances et d’évolutivité, le Cloud donne envie à toutes les entreprises de repenser leur système d’information en se consacrant davantage sur leurs cœurs de métier, a fait savoir M. Chaari. «A terme, toutes les entreprises vont forcément passer au Cloud. Les vraies questions pour elles seront plutôt: Comment? Quand? Et avec qui elles vont le faire?», a-t-il expliqué.
Au cours de ce colloque, les conférenciers ont démystifié les 3 niveaux de services du CLOUD, notamment l’infrastructure as a service (IaaS), Platform as a service (PaaS) et Software as a service (SaaS), mais aussi ses quatre modèles de déploiement, notamment le Cloud Public, le Cloud Privé, le Cloud communautaire et le Cloud Hybride… Un 4ème niveau de service pointe déjà le nez, le Caas (Communication as a service) à travers quoi le Cloud remplacera les standards VoIP.
Les participants étaient donc réunis pour tenter de répondre à de nombreuses questions moyennant une réflexion collective profonde, entre providers ou fournisseurs Cloud et futurs utilisateurs, et ce afin d’identifier les incitations et les changements structurels et juridiques nécessaires à mettre en œuvre dans notre pays.