[18/01/2013 15:54:58] ATHENES (AFP) La dette de la Grèce “n’est pas viable” sans de nouveaux “transferts directs” de fonds dans le budget grec par l’Union européenne, qui “s’est engagée” en ce sens en décembre, a déclaré vendredi Poul Thomsen, expert du Fonds Monétaire International (FMI).
“Nous voyons qu’il y a un écart” par rapport aux objectifs à atteindre par la Grèce et “les Européens doivent le combler”, a dit M. Thomsen lors d’une téléconférence.
L’expert du FMI a souligné qu’il y avait un manque (de financement) allant jusqu’à 9,5 (milliards d’euros) d’ici 2015-2016, par rapport aux projections initiales, pour que la dette soit jugée supportable par le pays.
M. Thomsen a rappelé que lors du sommet européen en décembre, la zone euro “s’était engagée à fournir tout ce qui est nécessaire pour réduire la dette selon l’objectif retenu, en dessous de 110% du PIB d’ici 2022”.
Lors de ce sommet, les Européens et le FMI ont décidé de reprendre les versements des prêts à la Grèce après un blocage de plusieurs mois depuis le printemps en raison d’une crise politique dans le pays.
Selon M. Thomsen, la dette de la Grèce reste “toujours trop élevée” malgré les restructurations déjà effectuées, et elle risque de le rester en l’absence de tout “allègement” ou d’une aide “de long terme” venant de l’UE.
“Nos projections sont que la dette va rester trop élevée sans un allègement ou des transferts (d’argent) à long terme venant des partenaires européens de la Grèce”, a également indiqué l’expert du FMI dans un entretien préliminaire publié avant la téléconférence.