La décision d’interdire le commerce parallèle des fruits et légumes aux alentours du marché municipal de Hammam-Lif (gouvernorat de Ben Arous) a été mise en exécution, lundi 28 janvier, avec l’appui de la force publique.
Cette décision a provoqué les protestations des marchands ambulants qui ont afflué vers le siège du gouvernorat pour réclamer une alternative leur permettant de sauvegarder leurs sources de revenus. Le secrétaire général de la municipalité de Hammam-Lif, Lotfi Baltaji, a indiqué, dans une communication téléphonique avec le correspondant de l’agence TAP à Ben Arous, que “l’entrée en exécution de cette décision qui avait été retardée et reportée, a été prise à l’issue de multiples réunions, en présence de représentants des autorités concernées, afin d’organiser le commerce des fruits et légumes et de lutter contre les étalages anarchiques et le commerce parallèle dans la ville”.
Il a, dans ce sens, évoqué “le mécontentement des commerçants du marché municipal face au commerce parallèle qui porte atteinte à leurs intérêts”. Le responsable a ajouté que la municipalité a informé les marchands ambulants de la décision avant son entrée en application, tout en leur proposant d’exercer leurs activités commerciales dans les zones de Boukornine et de Chaabia, soulignant qu’il n’existe pas d’espaces de remplacement dans les environs du marché municipal.
De leur côté, les commerçants des étalages anarchiques, ont dénoncé la décision municipale, afirmant qu’ils ont été surpris et par la décision et par les méthodes musclées qui l’ont accompagnées”. Ils ont réaffirmé leur attachement à leur droit d’exercer leurs activités pour subvenir aux besoins de leurs familles.
WMC/TAP