Les déchets ménagers ne cessent de s’accumuler dans les différents recoins de la ville de Bizerte, a constaté le correspondant de l’Agence TAP dans la région. Face à cette situation, le président de la délégation spéciale de la municipalité de Bizerte, Mohamed Riadh Lazzem, a nié toute responsabilité de la municipalité dans la déterioration de l’état de l’environnement dans la ville. “L’amoncellement des déchets ménagers pendant une semaine est dû à “la grève imprévue” des ouvriers d’une société de sous-traitance, conventionnée avec l’Agence nationale de gestion des déchets (AnGed), sur fond de “revendications professionnelles”, a-t-il expliqué.
Les centres de transformation et la décharge contrôlée de la région Beni Nafaa sont placés sous la gestion de ladite Agence. La délégation spéciale de la municipalité est parvenue, a-t-il dit, à trouver une “solution provisoire” au terme d’un accord avec la société Les ciments de Bizerte, autorisant l’exploitation, 10 jours durant, de la carrière de “Djbel Kebir” de Bir Masiougha de ladite société pour décharger les déchets. Cette carrière sera transformée ultérieurement en décharge contrôlée, a-t-il ajouté.
Mécontents de cette solution, les habitants résidant à proximité de la carrière ont observé un sit-in pour empêcher les autorités locales d’y jeter les déchets.
WMC/TAP
