Etats-Unis : accélération de la croissance en 2012

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éricain devant le Capitole le 21 janvier 2013 à Washington (Photo : Saul Loeb)

[30/01/2013 13:54:49] WASHINGTON (AFP) La croissance économique des Etats-Unis s’est accélérée en 2012 en dépit d’un léger fléchissement du produit intérieur brut (PIB) du pays au quatrième trimestre, selon les dernières données officielles publiées mercredi à Washington.

Le PIB américain a progressé de 2,2% en 2012, après avoir augmenté de 1,8% en 2011, a annoncé le département du Commerce. En dépit de cette amélioration, le taux de croissance économique officiel n’a pas retrouvé son niveau de 2010 (2,4%).

Cela aurait pu être le cas si, comme l’indiquait la prévision médiane des analystes, le PIB avait augmenté de 1,0% au quatrième trimestre, mais le ministère souligne au contraire que celui-ci a reculé de 0,1% en rythme annualisé, après avoir bondi de 3,1% de juillet à septembre.

Il s’agit du premier recul du produit intérieur brut annoncé depuis la fin de la dernière récession (juin 2009).

Il a résulté d’une baisse de la production stockée et d’un recul de la dépense publique et des exportations dont les effets négatifs ont été en partie compensés par un rebond de l’investissement privé hors logement, et une accélération de la consommation des ménages et de la baisse des importations, explique le ministère dans un communiqué.

Selon le gouvernement, la baisse des stocks des entreprises et celle des dépenses de l’Etat fédéral ont fait perdre chacune 1,3 point de croissance au pays.

Ces deux facteurs avaient été largement anticipés par les analystes, qui les voyaient comme un retour de bâton passager après un troisième trimestre marqué par un bond des dépenses militaires sans commune mesure depuis longtemps et une poussée de la production stockée.

A l’inverse, l’accélération de la consommation des ménages, dont la hausse, passée de 1,6% au troisième trimestre à 2,2% au dernier, a assuré 1,5 point de croissance.

La progression de l’investissement a apporté officiellement 1,2 point, grâce à un rebond de la formation brute de capital fixe, qui a connu sur les trois derniers mois de l’année sa hausse la plus forte (+12,4%) depuis l’été 2011, après un recul de 2,6% au troisième trimestre.