Lors d’une rencontre organisée à Alger, mardi 29 courant, les experts ducabinet spécialisé en audit Ernst & Young, ont livré un diagnostic peu reluisant sur le climat des importations en Algérie. Selon eux, lourdeurs à l’importation, manque de contrôle de la distribution du grossiste au détaillant et coûts exorbitants de la chaîne logistique… sont les contraintes auxquelles fait face l’entreprise algérienne dans sa gestion de l’offre et la demande, indique le site web elwatan.com.
La même source souligne que ce débat, ayant porté sur la problématique de la gestion de la chaîne logistique ou la «supply chain» a permis aux participants -représentant des entreprises publiques et privées- de mieux appréhender les questions relatives à la logistique d’approvisionnement.
Dans les détails, Antoine Tokplo, expert à Ernst & Young, estime que “l’absence d’une bonne gestion de la «supply chain» affecte la performance de l’entreprise, en ce sens qu’elle conduit à l’alourdissement des stocks, à la mobilisation de la trésorerie et à l’augmentation des ristournes dans la chaîne de distribution, sans qu’il y ait forcément un retour à la hauteur des investissements“. Et de conclure qu’une bonne maîtrise de la chaîne logistique constitue un enjeu prioritaire pour la productivité de l’entreprise.
Au final, les experts d’Ernst & Young ont été unanimes pour souligner que, pour maintenir leur rentabilité et poursuivre leur croissance, les entreprises algériennes doivent, notamment, «mieux comprendre et anticiper les données-clés de leur marché, optimiser leurs approvisionnements et de réduire au final le coût total de leur chaîne logistique».