Le bureau exécutif de la Chambre nationale des centres de collecte du lait a menacé jeudi 31 janvier, dans un communiqué, d’arrêter l’activité de collecte dans l’ensemble du pays, si les pressions exercées en vue de l’augmentation au profit des transporteurs de la prime de collecte et de réfrigération de lait, de 10 millimes par litre, persistent.
Le bureau exécutif de la chambre a nié, dans son communiqué, ce qui a été rapporté dans un autre communiqué, publié le 29 janvier, par l’Union tunisienne de l’agriculture et de la pêche (UTAP), au sujet d’un engagement pris par le président de la chambre dans ce sens.
Le document de l’organisation agricole souligne que le président de la Chambre aurait pris l’engagement de faire bénéficier les transporteurs de lait d’une augmentation de 10 millimes sur chaque litre transporté, et ce à partir du 1er Février 2013, sans pour autant mentionné les conditions préalables à cette augmentation.
Pour la Chambre nationale des centres de collecte du lait, aucune augmentation en faveur des transporteurs de lait n’est envisageable dans le cadre de la prime de collecte et de réfrigération qui «demeure insuffisante en dépit de l’augmentation partielle décidée récemment au profit des centres de collecte».
Le président de la chambre Saad Allah Khalfaoui a indiqué par téléphone, à l’Agence TAP, que le coût de collecte de lait s’élève à 60 millimes (contre 70 millimes pour l’UTAP), dont 30 millimes sont concédés aux transporteurs de lait et qu’une augmentation de 10 millimes de cette part, est de nature à augmenter les charges des centres de collecte.
D’après M.Khalfaoui, l’engagement mentionné par l’UTAP, prévoit plutôt une augmentation à condition que l’Etat augmente de son coté, le montant de la prime en question.
WMC/TAP