Aulnay : PSA dispose d’assez de possibilités de reclassement

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à Aulnay-sous-Bois, le 28 janvier 2013 (Photo : Lionel Bonaventure)

[05/02/2013 09:24:46] PARIS (AFP) Le directeur industriel du constructeur PSA Peugeot Citroën Denis Martin a assuré mardi que le groupe automobile disposait de “plus de possibilités d’emploi” que d’employés à reclasser dans son usine d’Aulnay-sous-Bois, qui doit fermer en 2014.

“Vis-à-vis des personnes d’Aulnay, nous nous devons, au regard de la crise qui frappe l’ensemble de l’automobile et plus particulièrement le groupe PSA (…), de leur proposer des offres d’emploi, leur proposer des solutions d’emploi adaptées à leurs compétences”, a expliqué M. Martin sur Europe 1.

Il a expliqué que ces offres d’emploi se trouveraient “bien sûr, dans le groupe, dans la mesure du possible”.

“Aujourd’hui, nous avons plus de 3.500 possibilités d’emploi, dont 1.300 en mobilité interne principalement sur le site de Poissy” (Yvelines, ouest de Paris), a-t-il précisé, rappelant que le site d’Aulnay (Seine-Saint-Denis, nord de Paris) emploie actuellement 2.800 salariés.

“Nous avons mis en place des solutions adaptées à la mobilité interne, c’est-à-dire que dans le cas où la personne ne déménagerait pas, elle touche presque l’équivalent d’un an de salaire”, a-t-il fait valoir.

Et d’insister: “Nous avons aujourd’hui plus de possibilités d’emploi que nous avons de salariés sur le site d’Aulnay, de manière à offrir une palette très vaste à l’ensemble de salariés”, évoquant la mobilité interne. Mais “nous nous sommes intéressés aussi à des dispositions spéciales”, a-t-il ajouté, sans autre détail.

Interrogé sur les milliards de profits réalisés par PSA, M. Martin a déclaré: “Ce n’est pas le cas”.

“Il faut savoir que tous les ans, nous investissons plus de 4 milliards d’euros (…). Maintenant, nous ne pouvons plus le faire parce que nous n’avons pas ces profits”, a-t-il précisé.

Les résultats annuels du groupe doivent être dévoilés le 13 février. “Vous verrez (…), nous n’en sommes pas là. Nous n’en étions pas là en 2010 et 2011 et nous n’en sommes pas du tout là aujourd’hui”.

“Au contraire, l’automobile aujourd’hui est dans une situation extrêmement déficitaire”, a-t-il ajouté, sans autre précision.

L’usine d’Aulnay doit fermer dans le cadre d’un vaste plan de restructuration prévoyant la suppression de 8.000 emplois, auxquels doivent s’ajouter 1.500 départs naturels non remplacés.