ne rencontre autour de l’élaboration d’un statut des inspecteurs d’enseignement primaire s’est ouverte lundi à Hammamet, avec pour objectif d’approfondir la réflexion concernant le statut des inspecteurs d’enseignement primaire adopté depuis 2001 et qui est loin de refléter les particularités et les spécificités du travail des inspecteurs”, a expliqué le secrétaire général du syndicat, Noureddine Chamangui.
Selon lui, “le projet d’un nouveau statut est actuellement en cours de finalisation et sera prêt au mois de mai prochain”, affirmant que l’élaboration du statut se déroule dans le cadre d’un partenariat avec les différents intervenants (instituteurs, administratifs et inspecteurs).
M. Chamangui a indiqué que les différents intervenants demandent à considérer l’inspecteur d’enseignement comme un expert en éducation afin qu’il puisse contribuer à l’élaboration de la politique éducative, appelant à inscrire le conseil supérieur de l’éducation dans la nouvelle Constitution pour garantir l’indépendance de l’école, la protéger de toute forme de dérapage et préserver la qualité de l’enseignement.
Il a aussi appelé à la réouverture des instituts supérieurs de l’éducation relevant la nécessité de procéder à une mise à niveau de ceux qui ont été recrutés “pour des considérations sociales”.
La première journée de cette conférence organisée en collaboration avec l’Institut Arabe des droits de l’Homme (IADH) a été consacrée à la question de l’éducation aux droits de l’homme dans le milieu scolaire.
Le président de l’IADH Abdelbasset Ben Hassen a souligné le rôle central de l’école dans la diffusion d’une culture et d’une éducation aux droits de l’homme.
Il a insisté sur l’impératif à ce que les droits humains ne soient pas uniquement une matière d’enseignement mais plutôt un espace de réflexion et d’ancrage d’une prise de conscience des droits dans leurs différentes dimensions, leur acception universelle et comme point de départ pour une véritable volonté de participer à la prise de décision.
WMC/TAP