éronautique EADS (Photo : Johannes Eisele) |
[05/02/2013 18:59:31] PARIS (AFP) Le groupe aéronautique EADS a publié mardi une liste de douze personnalités pour le renouvellement de son conseil d’administration, rendu nécessaire par les récents changements au sein de son capital.
Parmi elles figurent notamment Denis Ranque, ex-patron de Thales, actuellement à la tête de Technicolor, Anne Lauvergeon, ancienne présidente d’Areva, Michel Pébereau, ancien président de BNP et Jean-Claude Trichet, ancien gouverneur de la Banque centrale européenne (BCE). Leur nomination interviendra lors d’une prochaine assemblée générale extraordinaire du groupe, dont la date n’est pas précisée.
Fin janvier, le ministre de l’Economie Pierre Moscovici avait estimé qu’Anne Lauvergeon, qui a le soutien du gouvernement français, avait toutes les qualités pour jouer un “rôle majeur” au sein du groupe européen d’aéronautique et de défense, alors que selon des informations de presse, son nom circulait pour prendre la présidence non exécutive du conseil.
Mais selon Le Figaro lundi, le conseil d’administration d’EADS, qui s’est réuni dimanche, s’y oppose et lui préfère Denis Ranque.
Toujours selon Le Figaro, le comité des nominations du groupe aéronautique, qui s’est réuni vendredi, semble favorable à M. Trichet ou à M. Pébereau, qui sont tous deux déjà administrateurs du groupe.
Les autres personnalités proposées par EADS au renouvellement de son conseil d’administration sont, outre Tom Enders, l’actuel patron d’EADS, celui d’ArcelorMittal, Lakshmi Mittal, Sir John Parker, le président d’Anglo Americain, Hans-Peter Keitel, le vice-président de la Fédération allemande de l’industrie, Hermann-Josef Lamberti, membre du conseil d’administration de la société d’optique de haute technologie Carl Zeiss, Ralph D. Crosby, membre du directoire de l’entreprise de services Serco Group, Manfred Bischoff, directeur de la société néerlandaise de télécommunications Royal KPN et Josep Piqué i Camps, une entreprise de consultation.
Le renouvellement partiel du conseil d’administration d’EADS est nécessaire en raison des récents changements au sein du capital du groupe, avec la réduction des parts des industriels fondateurs, le français Lagardère et l’allemand Daimler, et la montée à 12% de l’Allemagne au capital, à égalité avec l’Etat français.