étanche est plongée dans un aquarium au Mobile World congress de Barcelone, le 28 février 2012 (Photo : Josep Lago) |
[07/02/2013 08:05:29] TOKYO (AFP) Le groupe d’informatique japonais Fujitsu a annoncé jeudi une vaste réorganisation de ses activités de semi-conducteurs entraînant des cessions de sites et la diminution de ses effectifs.
Le groupe a fait part de son intention de tenir des discussions avec les syndicats sur la suppression de 5.000 postes dans le monde ainsi que sur le transfert de 4.500 autres salariés.
Le tout s’inscrit dans le cadre du regroupement de ses activités de circuits intégrés à grande échelle (LSI) avec celles de son compatriote Panasonic et de plusieurs autres opérations.
Dans un premier temps, Fujitsu et Panasonic ont annoncé jeudi avoir signé une lettre d’intention en vue de fusionner leurs activités de développement de circuits intégrés à grande échelle (LSI), afin de résister à la concurrence.
Les deux groupes veulent constituer une nouvelle société qui ne produirait pas ces puces mais s’occuperait de la seule conception, en recevant l’aide de la Banque de Développement du Japon pour disposer de capacités d’investissement plus importantes.
Des moyens financiers sont une condition sine qua non pour la conception de puces sur mesure compétitives, à un moment où l’industrie japonaise des semi-conducteurs se débat contre de puissants rivaux sud-coréens ou autres.
Cette nouvelle entité devrait penser divers types de circuits intégrés à grande échelle pour le traitement des images, les télécommunications sans fil, et autres fonctions exigeant des performances élevées pour des applications multiples.
Fujitsu étudie également la cession à un groupe taiwanais, Taïwan Semiconductor Manufacturing Company (TSMC), d’une usine japonaise de galettes de semi-conducteurs, après avoir vendu deux autres sites à des sociétés nippones.
Plusieurs mesures sont de même en cours d’examen pour d’autres activités et sites de production de composants de différentes natures.
Du fait de cette vaste restructuration, un ajustement des effectifs est nécessaire, a expliqué le groupe qui a déjà comptabilisé une charge exceptionnelle de 57 milliards de yens (560 millions d’euros) et devrait encore enregistrer un montant de 83 milliards de frais supplémentaires au quatrième trimestre de son exercice budgétaire.