à Paris (Photo : Francois Guillot) |
[13/02/2013 08:10:55] PARIS (AFP) Quelque 91% des internautes français ont déjà consulté leur compte bancaire sur internet, mais restent frileux à l’idée d’une gestion totalement dématérialisée de leurs opérations et actes bancaires, selon le baromètre Orange/Terrafemina diffusé mercredi en exclusivité par l’AFP.
Pour la quinzième vague de ce baromètre sur les usages internet des Français, dédié cette fois-ci au développement des banques en ligne, l’institut CSA a interrogé en ligne 1.000 personnes âgées de 18 ans et plus, les 29 et 30 janvier, selon la méthode des quotas.
91% des internautes interrogés – des clients de banques de réseau traditionnelles disposant d’agences physiques – indiquent avoir déjà consulté en ligne leur compte.
Ils sont également 82% à avoir déjà réalisé sur internet un virement bancaire entre deux de leurs comptes ou livrets d’épargne, 66% un virement bancaire de leur compte vers celui d’une autre personne, et 70% à utiliser un service de paiement en ligne sécurisé (de type PayPal, ou assuré par leur banque).
Par contre, des actes ou opérations telles qu’une demande de prêt, ou la souscription d’un produit d’épargne ou d’assurance sont beaucoup moins pratiqués en ligne (respectivement 23% et 27%).
Au total, 48% des sondés se disent cependant “pas intéressés” par une gestion 100% à distance de leurs comptes (via des services en ligne ou par téléphone) en contrepartie de frais bancaires moins élevés, tandis que 44% d’entre sont “intéressés”.
Les jeunes, les cadres et les possesseurs de smartphone se montrent plus réceptifs à cette idée: 50% des 25-34 ans seraient favorables à une gestion 100% à distance (contre 41% qui y sont opposés). 65% des cadres sont également intéressés (contre 29%), et 50% des possesseurs de smartphones (contre 43%).
La possibilité d’avoir un conseiller bancaire attitré qui serait joignable par email ou par vidéo, même en-dehors des horaires d’ouverture des agences, convainc cependant une majorité des sondés: 53% évoquent une “bonne idée”, tandis que 30% estiment en revanche que “rien ne remplace le contact humain direct”.