Plusieurs universitaires, intellectuels et autres journalistes tunisiens ont souligné, mardi 12 février, l’impératif de porter plainte contre “tous ceux qui incitent à la violence” sur les réseaux sociaux, particulièrement sur Facebook, appelant les ministres de la Justice et de l’Intérieur à “assumer leurs responsabilités” et à “engager des poursuites à leur encontre”.
Au cours d’une rencontre organisée par l’association “Beity” sur les menaces reçues par des universitaires, des intellectuels, des artistes et des hommes politiques, on a évoqué l’importance d’agir concrètement contre la violence “qui cible l’élite tunisienne en premier lieu”.
Les participants ont proposé de constituer “un front civil contre la violence” et d’organiser “une journée nationale contre la violence à l’université tunisienne” au cours de laquelle interviendront des chercheurs en sociologie et en histoire ainsi que des intellectuels tunisiens et étrangers.
Ils ont, également, proposé de porter la lutte au niveau international en organisant un campagne mondiale qui mobilise des universitaires et des intellectuels de divers horizons “pour soutenir leurs collègues tunisiens victimes de violences morales et physiques”.
WMC/TAP