ën, Philippe Varin, le 13 février 2013 à Paris (Photo : Eric Piermont) |
[14/02/2013 11:01:05] PARIS (AFP) Les membres du directoire de PSA Peugeot-Citroën, qui a enregistré une perte historique de plus de 5 milliards d’euros l’an dernier, ont de nouveau renoncé à la totalité de la part variable de leur rémunération, au titre de l’exercice 2012, a indiqué le patron Philippe Varin.
“Sur la question des salaires, la priorité est au redressement du groupe et dans ces moments, la solidarité est absolument la clef pour l’engagement des équipes”, a déclaré M. Varin jeudi sur France Info.
“Sur ce sujet, j’ai déjà pris une décision en 2011: c’était d’abandonner 100% de ma part variable et le directoire également. Pour l’année de l’exercice 2012, nous avons pris la même décision”, a-t-il poursuivi, se disant “plus que jamais déterminé à mener le redressement de ce groupe”.
“C’est ma seule préoccupation. (…) Je suis convaincu que le succès va être au rendez-vous”, a indiqué M. Varin, président du directoire de PSA depuis 2009 et qui devrait être reconduit à la tête du constructeur à l’échéance de son mandat en mai.
Selon le groupe, la part fixe de la rémunération de M. Varin est de 1,30 million d’euros depuis son arrivée dans le groupe.
En 2011, il a perçu 1,65 million de part variable au titre de l’exercice 2010, et a renoncé à celle de 2011 et désormais de 2012. Sa part variable peut grimper jusqu’à 150% maximum de la part fixe.
Les quatre autres membres du directoire touchent un salaire fixe de 618.000 euros.
Le PDG de Renault, Carlos Ghosn, a proposé “le report de 30% de sa part variable de l’année 2012 au 31 décembre 2016” si un accord de compétitivité devait être signé en France, a annoncé jeudi le constructeur automobile français.
En 2011, la part variable de son salaire était de 1,59 million d’euros et la part fixe 1,23 million. Mais M. Ghosn reçoit aussi une rémunération beaucoup plus élevée de Nissan, dont il est aussi le patron.
Confronté à la baisse des ventes sur son principal marché, PSA a prévu de supprimer 11.000 postes entre 2011 et 2014 en France (sur un total de 91.000) et de fermer son usine d’Aulnay-sous-Bois, en région parisienne, en 2014.
Il a aussi cédé plusieurs actifs pour plus de 2 milliards d’euros, réduit ses coûts de 1,2 milliard et ses stocks.