La libre circulation des personnes et des biens au centre d’un colloque sénégalo-marocain

Par : Tallel

«La libre circulation des personnes et des biens». C’est le thème d’un colloque organisé samedi 9 février 2013 à Dakar par le Conseil national des Marocains du Sénégal (CNMS) et le Forum social sénégalais. C’est le site web lesoleil.sn qui rapporte l’information, en précisant que «les participants se sont penchés sur l’exemple sénégalo-marocain dans le cadre de l’intégration sous-régionale entre la Cedeao et le Maghreb».

Cité par la même source, Farsi Sidi Mouhamed, président du CNMS, a déclaré : «… nos deux pays doivent mettre en place une agence pour avoir des statistiques sur le nombre de migrants. Mais aussi créer un centre d’information afin de guider les candidats à la migration».

Cependant, M. Farsi estime également nécessaire de lutter contre l’immigration clandestine. Il est revenu sur les informations publiées récemment par les médias faisant état des expulsions des Sénégalais du Maroc. Et d’appeler la société civile sénégalaise et marocaine à suppléer «la diplomatie classique» par «la diplomatie parallèle».

Pour ce faire, le président du CNMS a invité à la tenue d’un forum sénégalo-marocain pour lever les écueils qui parasitent la coopération entre ces deux nations, étant donné que «les relations commerciales entre Dakar et Rabat sont au beau fixe», selon la vice-présidente du CNMS, Fatma Guenoune. Pour elle estime, «… le Maroc est à la hauteur des enjeux d’ouverture».

Par ailleurs, elle rappellera que «c’est en 1964 qu’une Convention a été signée entre Rabat et Dakar garantissant le traitement national aux entreprises marocaines installées au Sénégal et la réciprocité pour les entreprises sénégalaises au Maroc».

Pour sa part, le président du Forum social sénégalais, Mignane Diouf, a déclaré «… nous avons jugé utile de tenir cette rencontre pour perpétuer nos relations et lever les écueils qui existent entre les deux pays. Cette relation que le Sénégal entretient avec le Maroc, il ne l’a pas avec les autres pays. Ces relations sont toutes particulières».

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