Une convention d’établissement des agents des entreprises actives dans le domaine environnemental a été signée lundi 18 février entre l’Union générale tunisienne du travail (UGTT) et le ministère des Affaires sociales. Elle vise l’organisation des relations de travail entre 7 sociétés actives dans le domaine environnemental situées dans des villes du bassin minier (Gabes et Sfax). Les effectifs exerçant au sein de ces entreprises sont estimés à environ 10 mille agents.
La convention concerne différents aspects dont particulièrement le droit syndical, le recrutement, l’avancement, la promotion et le régime des horaires ainsi que les vacances, les autorisations et les congés.
“Cette convention vient renforcer la stabilité sociale dans la région du bassin minier, garantir les droits des travailleurs et entourer les activités syndicales d’un cadre juridique adéquat”, a expliqué Houssine Abassi, secrétaire général de l’UGTT. Il s’agit aussi “de lever le blocus autour de la zone du bassin minier”.
“Les relations professionnelles ont été marquées ces dernières années par les revendications économiques ce qui a engendré la prolifération des courtiers de main-d’oeuvre, un phénomène nouveau dans les relations professionnelles en Tunisie”, a-t-il estimé.
Pour le ministre des Affaires sociales, Khalil Zaouia, cette convention est importante en ce sens qu’elle a inauguré une nouvelle dimension dans les relations professionnelles tout en assurant les droits et devoirs des agents et de l’entreprise.
De son côté, le ministre de l’Industrie, Mohamed Amine Chakhari, a soutenu que cette convention vient renforcer les droits des travailleurs et ceux de l’entreprise, permettre aux sociétés actives dans le secteur environnemental d’assumer un rôle agissant dans le développement dans les régions et dans le pays et lutter contre la corruption.
La séance de signature a été marquée par une certaine tension. Les représentants des travailleurs ont affirmé leur attachement au caractère totalement public de ces entreprises.
WMC / TAP